OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Première édition de Music Net.Works http://owni.fr/2011/02/21/premiere-edition-de-music-net-works/ http://owni.fr/2011/02/21/premiere-edition-de-music-net-works/#comments Mon, 21 Feb 2011 15:56:53 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=30450 Le lundi 21 février voit la naissance d’un nouveau rendez-vous regroupant les professionnels de la musique, du web et des nouvelles technologies.

Session #1 : “Le MP3 est mort, vive l’URL ?”

Lundi 21 février 2011 de 19h à 22h à La Cantine

Alors que les usages de consommation de musique enregistrée subissent de profondes mutations, peut-on considérer que l’immatériel primera sur le fichier, de quelle manière et avec quels résultats pour les différents acteurs concernés ?

C’est avec ce thème volontiers provocateur que Music Net.Works sera lancé le 21 février à l’initiative d’OWNImuic, Silico Sentier, Le Bureau Export de la musique française et Paris Mix, et activement soutenu par Spotify, MXP4 et AF 83 Media.

Pour nous éclairer sur le sujet, un panel d’experts débattra et nous proposera sa vision professionnelle de cette évolution majeure de la musique enregistrée.

- Intervenants -

Aymeric Pichevin , correspondant en France du magazine Billboard, maître de conférence associé à La Sorbonne
Annina Svensson, directrice générale de Spotify France
Franz Tournadour , fondateur de Playlive
Romain Becker, Chef de projet web et nouveaux produits chez Believe Digital
Yvan Boudillet, responsable du département digital business development chez EMI Music France
Laurent Bizot, directeur général du label No Format
Antoine El Iman, co-fondateur de Noomiz
Gilles Babinet, entrepreneur, fondateur de MXP4, Musiwave, Awdio et CaptainDash

Avec la participation de Philippe Cohen Solal de Gotan Project

A partir de 21 h : drinks + musique !

Music Net.Works, c’est quoi ?

Musique, web, start-ups, digital, innovation, contenus, monétisation, business model, évolutions… Des mots souvent associés en théorie, mais rarement confrontés dans la pratique…

C’est pour cette raison que nos partenaires et nous avons voulu créer un rendez-vous parisien des acteurs de la musique et du web mixant débats, workshops, networking et rencontres artistiques.

A chaque édition, une problématique d’actualité et un panel d’experts pour confronter leurs points de vues. L’ambition de Music Net.Works et d’être pérenne et de proposer chaque mois un débat.

Si vous ne pouvez pas être présent à ce lundi à la Cantine, vous pouvez néanmoins suivre la soirée en direct via le site Music Net.Works, le site de la Cantine ou encore notre page Facebook.

]]>
http://owni.fr/2011/02/21/premiere-edition-de-music-net-works/feed/ 1
Futur du Midem ou Midem du futur ? http://owni.fr/2011/01/24/futur-du-midem-ou-midem-du-futur/ http://owni.fr/2011/01/24/futur-du-midem-ou-midem-du-futur/#comments Mon, 24 Jan 2011 18:19:47 +0000 Lara Beswick http://owni.fr/?p=29868

Les opportunités du marché en faveur du divertissement et des médias «connectés» augmentent considérablement, et le mobile est au cœur du phénomène.
(John Hoffman, PDG de GSMA Ltd.)

A l’occasion de notre entretien avec les boss du Midem, nous avions posé la question concernant une éventuelle synergie entre le Midem et MIPTV. La réponse à cette demande grandissante est concrétisée par l’organisation d’un nouvel évènement baptisé “Connected Creativity”. Le CC forum, organisé par Reed MIDEM en partenariat avec GSMA, association représentant l’industrie mobile mondiale, aura lieu du 5 au 7 avril 2011 au MIPTV.

Anne de Kerckhove, directrice de la division Entertainment du Reed Midem, a longtemps travaillé pour les industries du mobile et de la technologie. Elle nous parle avec enthousiasme de son projet. De par son expérience, elle sait que les acteurs de la technologie connaissent mal les paramètres à maîtriser pour travailler les contenus. Inversement, l’industrie de la musique à démontré, par son incapacité à appréhender, approcher et comprendre les nouvelles technologies et ses usages, la nuisance de cette incompréhension.

Trop souvent perçue comme un simple canal de distribution, l’expérience que peuvent offrir les nouvelles technologies n’est pas optimisée par les producteurs de contenus et on ne peux plus penser un programme pour les multi-plateformes comme on le pensait jusqu’alors. Il faut réinventer des modèles économiques, faciliter la licence des contenus mais aussi repenser la création en elle-même.

(…) le MIPTV répondra aux besoins de la communauté des appareils portables ainsi qu’à ceux des industries du divertissement dans cet espace numérique excitant qui inclut la télévision, la musique et le cinéma, entre autres. (Paul Zilk, PDG de Reed MIDEM)

Cet évènement est un symposium technologique et sera le premier événement créé spécialement pour l’industrie mondiale du divertissement et de la technologie.
Il rassemblera les créateurs et distributeurs de contenus de toutes les industries de création ainsi que les opérateurs mobiles, de smartphones, de tablettes, d’appareils et de téléviseurs connectés.

Les industries culturelles et de la technologie échangeront leurs idées et perspectives. Pour le networking et des deals, c’est donc the place to be ! Les formats envisagés pour animer cet événement tenterons d’être aussi innovants que l’événement en lui-même. On y retrouvera l’équivalent du MidemNetLab qui fait un carton avec Workshop, speed dating et sessions de travail. L’équipe parait très enthousiasmée par ce qu’ils appellent le “Big Debat”, ou l’interaction entre les panélistes et le public est maximisée par un format plus “musclé” et innovant. Nouvelle formule pour la conférence, la “Unconference”. Le Connected Entertainment Experience Hub sera un espace privilégié où les derniers contenus interactifs et les récentes innovations technologiques seront mis en avant. Il permettra d’avoir un aperçu de l’avenir de l’univers «connecté» chez soi et hors de chez soi.

L’expérimentation des technologies sera privilégiée puisque “expliquer ne suffit pas, il faut l’expérimenter pour comprendre” et nous ne pourrons que valider cette réflexion.

Quelques thèmes dont les intitulés plutôt “catchy” ont été déterminés: “In the Consumer’s Mind”, “Anatomy of the Deal”, “Social Media Tipping Points”, “The Winner Takes It All”, “Know your Rights”. De gros fonds d’investissement tel Google, le retour des Business Angels qui s’intéressent à l’innovation seront de la partie.

“Les contenus de divertissement alimentent la croissance des applications B2C sur tous les appareils connectés. La musique représente 17,5 milliards de transactions chaque année et l’on estime que la télévision mobile représentera 11,8 milliards de transactions en 2012. Le marché global du marketing et de la publicité mobile devrait connaître une croissance à deux chiffres dans les prochaines années.”

Ne négligez pas l’importance de cet évènement qui pourrait s’avérer plus essentiel encore que l’évènement clé qu’est le MIDEM.

Stay Connected !!!

Crédits photos CC flickr: mksavage; h.koppdelaney

]]>
http://owni.fr/2011/01/24/futur-du-midem-ou-midem-du-futur/feed/ 2
Droit d’auteur sans auteur n’est que ruine de l’art http://owni.fr/2010/10/15/droit-dauteur-sans-auteur-nest-que-ruine-de-lart/ http://owni.fr/2010/10/15/droit-dauteur-sans-auteur-nest-que-ruine-de-lart/#comments Fri, 15 Oct 2010 07:30:55 +0000 Stanislas Jourdan http://owni.fr/?p=27035 Stanislas Jourdan, auteur du blog Tete de Quenelle rebondit à chaud sur une question posée par Kyle Bylin sur Hypebot What rights do you think that musicians should have? How can we create digital culture that respects them? ou en français : A votre avis, quels droits les musiciens devraient-ils avoir ? Comment créer une culture numérique qui les respecte ?

Je ne répondrai pas à l’ensemble de cette vague question (je l’ai déjà fait en partie : Le droit d’auteur a-t-il mal tourné ? ; Droit d’auteur à outrance sur internet et compte bien prolonger la réflexion plus tard). J’aurais plutôt envie dans ce post, de prendre le contrepied de cette question en en posant une autre : que font les auteurs de leurs droits d’auteur ?

De la gestion des droits d’auteurs

Dans la grande majorité des cas, les artistes se privent volontairement de leurs droits. Je m’explique : le modèle de production musicale du XXème siècle est fondamentalement basé sur le principe suivant : un artiste a quelques chansons en stock, va voir une maison de disque, lui fait écouter sa maquette. Le directeur artistique du label , s’il apprécie l’oeuvre, décide de la produire et la grande négociation commence. Et là que se passe-t-il ? L’artiste confie la gestion de ses droits d’auteur (ou plus précisément de ses droits patrimoniaux) au label qui jouit du monopole de l’exploitation économique de l’œuvre, en échange de quoi le label finance la production de l’album, sa commercialisation, la communication. Cela est même pire aux Etats-Unis dans le cadre du copyright puisque l’artiste cède l’ensemble de ses droits ou presque au label.

De même, lorsqu’un auteur souhaite faire fructifier ses œuvres à la radio, il n’a guère que le choix de devenir sociétaire de la SACEM (ou équivalent). Concrètement, cela signifie que l’artiste donne ses droits d’auteurs en tant qu’apport au capital en nature et devient ainsi actionnaire de la SACEM. De ce fait, il refuse donc la jouissance de ses droits d’auteurs, ce qui lui empêche par exemple de diffuser gratuitement ses chansons sur internet (enfin, c’est compliqué quoi) ou de les mettre sous licence creative commons.

Dès lors qu’un tel accord est signé, peut-on continuer à parler de « droit d’auteur » ? Ne serait-il pas plus approprié de parler de « droit des éditeurs » ou bien de « droit des maisons de disques » ou encore « droit de sociétés de gestion collectives » ? Peut-il y avoir de droit d’auteur … sans auteur ?


De la nécessité pour les artistes de reconquérir le droit d’auteur

Il n’y a pas de secret pour un artiste sur internet : il faut créer un lien avec ses fans, créer une communauté, y ajouter une bonne dose d’authenticité et ainsi développer une relation affective avec ses fans qui seront ainsi plus enclins à mettre la main à la poche quand l’occasion se présentera. (c’est en tout cas ce que je ferais à leur place)

Or justement, cette stratégie ne peut fonctionner que si l’artiste a le pouvoir de décision sur la manière dont est commercialisée (ou non) sa création (mais aussi les produits dérivés sous licence etc.). En effet, les fans supportent très mal l’incohérence entre la dimension musicale d’un artiste et l’aspect commercial. Les fans ne comprendront par exemple jamais pourquoi vous avez un super site, peut être même un blog que vous animez vous-même, mais que l’on ne peut pas vous soutenir directement sans donner 70% de notre argent à un tiers. (Un autre exemple d’incohérence manifeste ici).

Voilà pourquoi les artistes devraient selon moi reprendre contrôle sur l’ensemble des activités liées à leur création : du live à leurs activités sur les réseaux sociaux … à la commercialisation de leur musique. Si un artiste préfère vendre sa musique il devrait aussi pouvoir le faire sans qu’une firme vienne y coller des DRM contre sa volonté. Si un musicien veut diffuser sa musique sur youtube, lastfm, ou la donner gratuitement, personne ne devrait pouvoir l’empêcher. Et surtout pas ceux qui prétendent hypocritement vouloir protéger le « droit d’auteur ».

Je ne dis pas que les artistes doivent tout faire tout seul (ce que n’a jamais voulu dire le “do it yourself“!). C’est bien sûr impossible étant donné la palette de compétences requises. Néanmoins il me parait important si ce n’est vital pour un artiste de décider par lui-même de ce qu’il veut faire, puis de se faire aider. Et pour tout cela, la moindre des choses est de ne pas se retirer le droit (d’auteur) de le faire … ;)

Conclusion

L’ironie des controverses autour du droit d’auteur est assez cocasse. D’un coté, l’industrie du disque prétend vouloir défendre le droit d’auteur contre les méchants pirates, alors qu’il ne s’agit bien évidemment que de défendre leurs propres droits à profiter d’une œuvre économiquement. (Parfois au détriment des auteurs justement). Mais de leur coté, les artistes ne sont pas toujours très cohérents non plus. Tout en défendant le droit d’auteur tel un acquis social, la plupart continuent d’accepter de le jeter en pâture aux vautours de l’industrie musicale. Comme s’ils sous-évaluaient en fait l’importance de ce droit. Paradoxal, non ?

A lire ailleurs :

Supprimez le copyright, rendez-nous le droit d’auteur !

Article initialement publié sur le blog Tête de Quenelle.

Crédits photos : FlickR CC ntr23 ; the Mad LOLscientist

]]>
http://owni.fr/2010/10/15/droit-dauteur-sans-auteur-nest-que-ruine-de-lart/feed/ 5
[itw] Soundcloud et les Creative Commons http://owni.fr/2010/08/24/soundcloud-fait-un-pas-de-plus-vers-les-creative-commons-interview-de-parker-higgins/ http://owni.fr/2010/08/24/soundcloud-fait-un-pas-de-plus-vers-les-creative-commons-interview-de-parker-higgins/#comments Tue, 24 Aug 2010 17:11:18 +0000 Cameron Parkins http://owni.fr/?p=26019 Soundcloud est depuis un moment déjà le service référence des créateurs de musique désireux de pouvoir la partager et la distribuer. Depuis ses débuts, le service qui permet aux artistes de partager leurs morceaux soutient les Creative Commons (CC) -dans ses options de licences-. L’entreprise vient de lancer un ensemble de nouvelles fonctionnalités pour soutenir largement cette intégration, principalement pour ceux qui recherchent de la musique en CC [les liens sont en anglais]


Parmi ces fonctionnalités, des options de recherches avancées, un portail CC, une visibilité accrue concernant les choix de licence et un concours de remix en licence Creative Commons. Nous avons testé tout cela en postant des boucles issues du projet Into Infinity et en installant une DropBox pour voir quel genre de titres en CC les utilisateurs de Soundcloud ont posté.

Pour vous aider à comprendre au mieux ces nouveautés, nous avons rencontré Parker Higgins de chez Soundcloud. Une interview à ne pas manquer pour tout savoir sur l’histoire de l’entreprise, sur cet ensemble de nouveautés et sur les futurs défis qui attendent les “soundclouders”.

Commençons par l’histoire de Soundcloud. Comment et pourquoi cette start-up est elle née ? A quel besoin répond-elle ?

Parker Higgins : Soundcloud est née en 2007, pour répondre à une problématique précise : le déplacement de gros fichiers musicaux. A l’époque, il existait plusieurs manières de déplacer des fichiers souvent non-compressés et très lourds : par e-mail et via des sites capables de gérer des documents de cette taille ainsi que par des FTP peu pratiques. En outre, il n’existait pas de solution de distribution à destination du public qui soit un tant soit peu stylée.

Les musiciens ont constamment besoin d’envoyer des fichiers audio. En privé d’une part, entre membres d’un groupe par exemple ou à des producteurs et des directeurs artistiques et publiquement d’autre part dans le cadre d’un partage de chansons avec les fans. C’est ce problème que Soundcloud s’est ingénié à résoudre.

Au même moment, tout un tas de trucs vraiment cools ont déterminé son développement. Alors que la popularité du site augmentait, nous avons ajouté des fonctionnalités “sociales” et du coup les utilisateurs ont commencé à considérer le site comme une communauté. Nous nous sommes aussi diversifiés en incluant tous les types de fichiers audio, pas seulement la musique. Soundcloud est toujours le meilleur outil pour déplacer de la musique, mais il est aussi devenu “the-place-to-be” pour permettre aux musiciens, aux comédiens, aux auditeurs, aux sampleurs et autres de trouver et de partager des fichiers audio.

Quel type de public (individus et organisations) utilise Soundcloud pour distribuer de la musique ? Y’en a-t-il qui soient vraiment différents ? S’agit-il en particulier de créateurs de contenus ou alors les consommateurs de musique utilisent-ils aussi SC comme une platforme leur permettant de découvrir de nouveaux artistes ?

Nous considérons Soundcloud comme un outil fait pour servir la musique et ses créateurs, et lorsqu’on travaille à son développement, c’est à eux que l’on pense. Bien sûr, la musique est un écosystème et les auditeurs aiment aller là où se trouvent les créateurs. Ce qui nous paraît important, c’est qu’en rendant l’utilisation du site plus facile pour les ceux-ci, nous permettons à tous de devenir créateur et donnons les moyens à ceux qui d’habitude sont seulement consommateurs de le devenir.

Avec des outils comme GarageBand, Audacity et autres applications d’instruments sur ordinateur, téléphone ou tablette, les non-musiciens peuvent facilement créer. Et avec Soundcloud, c’est encore plus facile de partager ces créations.

Soundcloud avait intégré la possibilité d’utiliser les licences en Creative Commons dès octobre 2008. Quelles fonctionnalités ont été ajoutées avec cette dernière mise à jour ? Pourquoi les membres de notre communauté devraient ils être aussi enthousiastes que nous ?

Notre introduction initiale des CC visait plutôt ceux qui uploadaient du contenu sur notre site. Le choix de la licence se faisait de manière très simple, mais pour les auditeurs, elle n’apparaissait pas toujours très clairement. Pour cette mise à jour, nous nous sommes vraiment focalisés sur l’élément “découverte” : nous avons incorporé les CC dans les options de recherche avancée, avons fait apparaître les badges de licence plus clairement sur les lecteurs et avons développé une page dédiée aux CC qui présente les titres les plus demandés et les plus récents présents sur le site.

Je crois vraiment que Soundcloud est la meilleure plateforme pour stocker, découvrir et partager des fichiers audio de toutes sortes en général, et cette mise à jour n’est pas loin d’en faire la meilleure plateforme pour les fichiers audio en CC en particulier. C’est vraiment excitant d’améliorer l’écosystème actuel d’outils et de plateformes ouverts aux créateurs de Creative Commons.

Avez-vous constaté des utilisations intéressantes de fichiers sous licence Creative Commons sur Soundcloud ? L’application de remix open source que vous venez de sortir semble particulièrement convenir aux contenus sous CC.

Cette application de remix dont vous parlez fait partie d’un ensemble de trucs gratuits et open source vraiment sympa qui créent un vrai lien avec Soundcloud. Elle est déjà utilisée par certains concours sur le web, et sera bientôt utilisée à coup sûr pour des choses plus précisément orientées “Creative Commons”.

MISE A JOUR : Creative Commons a lancé un concours de remix/mashup open source auquel on peut s’inscrire jusqu’au 26 septembre. Plus d’informations ici ou sur leur blog.

Au début de l’été, vous avez appelé les utilisateurs à ajouter leurs extraits sous licence CC à Soundcloud. Quelle a été leur réponse ?

L’enthousiasme autour du projet est vraiment génial. Des milliers de fichiers ont été uploadés et taggés, ce qui signifie que les gens qui créent de la musique ou de la vidéo faisant appel à des samples peuvent chercher dans notre immense base de données au lieu de stocker des dizaines de giga sur leur ordinateur. Et ce qui est encore plus cool, c’est que les participants sont très variés : des utilisateurs qui aiment tout simplement les samples (comme le projet Stretta Samples), des institutions comme OLPC ou encore des sound designers connus comme Sample Magic.

Quelle est la prochaine étape pour Soundcloud ? Sur quels projets potentiellement intéressants pour notre communauté êtes-vous en train de travailler ?

J’aime particulièrement le fait que des gens très différents utilisent notre API. En vous baladant dans notre galerie d’applications, vous aurez un aperçu de toutes les utilisations sympa de Soundcloud faites par les internautes. Nous travaillons aussi en interne sur de nouvelles fonctionnalités passionnantes, mais il faudra s’inscrire pour en profiter quand elles sortiront !

___

Article initialement publié sur creativecommons.org

Photos CC flickr 917press, Giuli-O

]]>
http://owni.fr/2010/08/24/soundcloud-fait-un-pas-de-plus-vers-les-creative-commons-interview-de-parker-higgins/feed/ 16
An open letter to record companies even if they didn’t ask for anything http://owni.fr/2010/03/06/an-open-letter-to-record-companies-even-if-they-didnt-ask-for-anything/ http://owni.fr/2010/03/06/an-open-letter-to-record-companies-even-if-they-didnt-ask-for-anything/#comments Sat, 06 Mar 2010 15:38:14 +0000 Virginie Berger http://owni.fr/?p=9533 4191077911_2fc0e1e0cb

Virginie Berger (@virberg) former marketing director of Myspace, is analyzing the reasons why record companies failed to embrace the digital era. But she doesn’t only criticize and gives some pragmatical advices to her pairs. This open letter has already been published in French, on Virginie’s blog “Don’t believe the hype”. The author adapted the text and Owni translated it in order to share it worldwide.

An open letter to record companies even if they didn’t ask for anything or chronicle of a death foretold

It was ten years ago, in France. I had a job interview with the CEO af a record company. The job I was applying for was head of the interactive marketing (yes, at that time, marketing was interactive). When we brought up the Napster issue, I told him that Napster should be use as a promotion(al) tool and that artists could get closer to their fans thanks to (by using/through?) it. I was young and naive. What haven’t I said ! I wasn’t that far from the “Vade retro satanas!”. Despite the  fact that I totally screwed up my job interview, my interlocutor told me that “we don’t care about the audience”, that “only the protection of copyrights matters” and that “the CD is and will be the one and only music format”. And that was it.

Ten years after, nothing changed here... When I talk to the same people (yes, those people who told us that they killed piracy by closing Naspter ten years ago are still running the business), we still have the same conversations…

Between “I don’t see what mistakes we did since 10 years” and “You know Virginie, online marketing is useless to promote music” (those two quotes are true and were said by the CEO of a record company in 2009). We are not yet in the post-Napster era…

I don’t want to sound like an industry veteran, but it’s been a while that I’m hanging around in the music business. In 1997, I was finishing my business studies in the US and was discovering MP3.com. I was on Napster in 2000. Then I worked for television channels in the radio broadcast industry and online, always with a position that has to do with music. I was always in touch with the record industry.

For ten years I’ve been observing (and participating to) all the attempts to save music : the Napster to Go, online media players launched by major labels (highly secured, with no common catalogues and no interoperability), 360 deals, Comes with Music, Starbucks Music, MySpace, Spotify…

None of these attempts appeared to be the future of music. And Spotify won’t be. I remember talking about it with the head of strategy of a record company. He told me that he wanted to work exlusively with Spotify because that was, according to him “the future of music”. I answered “for you, the futur is free listening based on advertisement revenue?”

We can only be sure of one thing: that Spotify isn’t alone the future of music. Maybe because there is no future of music. And how can we even think that a single private company can save a whole industry… Anyway, there is not future for the current music industry. Not in the way it is currently evolving. And by the way, what is the music industry ? Hundreds of doers divided in different sectors, functions, styles…

3353936487_19e9efd8ce_o

What killed the music industry ? Arrogance. The arrogance of believeving that one does not need to understand, or to change…

I want to tell all my friends in record companies that they need to understand right know that we are no more in the business of selling CD’s. We are in the business of creating value around music. Once you understand this change, I assure you that the rest will come much more easily.

You spent millions of euros in inadequate strategies or lobbying and your practices are now outdated. Not to mention the waste of time. It is now time for you to care about what is happening. And to fit in. It’s not how it should have been, or how you want it to be or even how it should be… It’s just this : to adapt or to die.

Allow me to share some thoughts that are going through my head for a long time now. I’m not aiming at teaching you lessons. It’s neither my role, nor my job. It is only reflections, carefully tought through by somebody who is absolutely piqued at the way things are evolving.

Know your environment

I’m extremely surprised by the space given to digital in record companies in France. We have project managers and digital project managers. Promotion and online promotions. Sales and digital sales. It is as if digital was a minor media which has to be treated differently and most of all kept away from the teams… It is surprising. Digital is a component of mix marketing, and a way to distribute. It has to be integrated, from strategic reflection to operational. There is no such thing as TV project managers or radio project managers, so why digital project managers ? Digit is transverse by nature and serve as a support for creating sales. It stars a promotion and support sales. So integrate it, for real…

Get your teams ready

The NY Times recently asked its teams to seriously embrace digital or to leave… Do the same. How can you really comprehend and assimilate the market if you don’t understand, if you don’t try to anticipate its evolutions, if you don’t integrate theories and case studies. When I speak about Connect with Fans and Reason to Buy, fans segmentation, freemium, access to music, datamining, Bandcamp or TopSpin, people look at me in a weird way. That is to say that these different well known, recognized and tested concepts,on which modern music marketing is based, are unexplored by the very people who have to implement them.  Most of the time, I’m told about NRJ playlist (first french music radio) and ways to get your artist broadcasted in Le Grand Journal (a french tv show). That is the marketing strategy of record companies in France. Without any prior strategic reflection.

It is true that the example hast to be set at the top. And when people at the top are proud of understanding nothing to digital, of not using it, of spitting on Facebook and Twitter (this is a metaphore), of saying that “anyway, we don’t need it, it’s useless”, the situation is very problematic.

Assume what you are : mongers

You sell music, you earn money with music, you then are mongers. It’s not pejorative, it’s just reality. It is sales and marketing. We set up a value to a product and we sell it. I will not enter in the artistic sphere : it has a magical and handcrafted aspect. But then, when you decide to sell an artist, sell him truly and take no chances. It’s not because we work in the music business, because we’re cool and wear sneakers and are familiar with cheek-kiss that this business is not serious.

For example, work on your marketing like it is marketing, and not only promotion. Work on your marketing like Microsoft, Apple or Unilever.

Marketing is not evil, it is not dirty, it doesn’t mingle with the artistic side but it helps you to sell it. Isn’t it the goal of it all ?

To sum up : define and know your consumers, set up some objectives, plan out your offer to fulfil those objectives, integrate the fans in the sales cycle, collect and monitor data and results and then improve. Marketing, I told you !

Invest in R&D : focus on technology

Understand that mobility and data are the future. Think about new advertising patterns. Develop applications, don’t be afraid of embedding Facebook connect everywhere or even Google connect. Don’t follow EMI, use the embed players (60% of Youtube traffic). Use the SoundCloud player: it grants you access to top quality analytics. Let your consumers do some of your marketing.

25-of-365-music-is-my-safe-haven-par-chiarashine

Data is the new gold

You have to understand that you can make money around musical content, not necessarily just on music. Set up innovative business models based on monitoring behavioral data and personnalised brand content. Check what TopSpin is doing. Their use and monitoring of data is really impressing but especially concrete. And sales follow !

Understand that the future of music is mobility, discovery and social

That’s it : share the music licence fees instant of simply selling copies. Invent knew revenue streams and systems that involve all the network : from operators to online distributors.

Again, think about access to music and freemium

You want to do free streaming? Then think about a way to convince users to pay. You have to give them a reason to buy.

How? By  putting back the artist at the center of it all. Offer high def versions, merchandising, specific premiums, gigs, digital compilations, specific playlists.

There is a huge opportunity in discovering new talents : seaze it ! Look at what Bandcamp do, they start to take the lead in this field. Integrate bloggers.

For most of people, record companies are evil

They can take the shape of Pascal Nègre (CEO Universal Music France), Pascal Obispo, Popstars or Zazie. Pirates believe that what they are doing is for the common good. They pirate an industry that don’t hesitate to display big salaries, to throw disposable music to our faces or to compare pirates with nazis. Artistic considerations are not taken into account. For most of them, the industry they are pirating an industry that made the most of it for a long time by making money exploiting the consumers. For the general public, you are responsible for everyting.

So stop making your consumers angry and engage with them. Now ! Engage the conversation, create a blog, be transparent. Transperency = confidence. For users and for artists. Your biggest problem is not piracy but darkness. Engagement creates attention which creates monetization.

Aside from engagement, the key to success is differentiation. We now have the tools that allow us to create customized business models for each artist, label, audience, service. The unique business model is gone. So why don’t you do it ?

Technology isn’t magic, it won’t solve a business problem. Think about the digital environment as a lego.

Compete against free, precisely because what you offer isn’t free. For most people, it is free to copy a CD, to upload music to a USB key.  But the connection with the artist, the experience around music and value-added formats like videos, unplugged recordings, merchandising, unreleased tracks, lyrics, pictures, concerts -context, to say it briefly- isn’t free.

We have to stop being obsessed with making money out of every copy, instead of providing global access to music with a context that will give reasons to buy.

Adapt yourself : avoid asking huge and unadapted guaranteed minimums, stop refusing to grant access to catalogues with no particular reason (without the absolute control of the market), stop tracking down your consumers, being tough-minded on prices, refusing all technological standards, setting up copyright policies beyond understanding, destroying private life protection… Nobody will follow you. Unless it is your strategy.

Don’t be tempted by secured format. If few years ago you didn’t try to impose DRM, you wouldn’t have created the Itunes monster.

And give some space to other talents : innovation often comes from outside.

To sum up, don’t wait to be saved, save yourself !

> Translated by Guillaume Ledit, for Owni

> Illustrations by chiarashine, by PACMan3000, par Beverly & Pack

]]>
http://owni.fr/2010/03/06/an-open-letter-to-record-companies-even-if-they-didnt-ask-for-anything/feed/ 1