C’est la cyberguerrrrrrrrrre !
[Lu sur Krypt3ia, via @ncaproni]
"Cyberguerre"… le terme revient souvent dans les médias, utilisé à tort et à travers par des journalistes qui n'y comprennent généralement pas grand chose. Le plus important, dans le terme "cyberguerre", ce n'est pas le "cyber", utilisé à toutes les sauces, mais bel et bien la "guerre".
Or, la quasi-totalité des fois où quelqu'un parle de "cyberguerre", les parties impliquées ne sont nullement en "guerre". Il y a eu des opérations d'espionnage, de blocage, de déstabilisation, d'infiltration, des manifestations en ligne, des piratages de données personnelles, mais, à l'exception de l'invasion de la Géorgie par la Russie, qui avait été précédée par des "cyber-attaques", on n'a pas encore jamais réellement assisté à une "cyberguerre" avec des troupes au sol, des avions en l'air, des tirs d'artilleries et puis des morts.
Le terme de "cyberguerre" ne devrait être utilisé que lorsqu'il y a bel et bien une "guerre", pas quand des Anonymous bloquent l'accès aux sites web d'entités privées ou gouvernementales, révèlent les données personnelles de leurs clients ou employés, ni quand des pirates informatiques changent la page d'accueil d'un site web.
En résumé : pas de bombes, ni de balles, alors pas de "cyberguerre". Sauf à être une "cyberbuse" (ou "cybergogo", ou "cybernigaud", ou "cyberneuneu" entre autres synonymes, la rédaction d'OWNI n'ayant pas encore tranché).
"Cyberguerre"… le terme revient souvent dans les médias, utilisé à tort et à travers par des journalistes qui n'y comprennent généralement pas grand chose. Le plus important, dans le terme "cyberguerre", ce n'est pas le "cyber", utilisé à toutes les sauces, mais bel et bien la "guerre".
Or, la quasi-totalité des fois où quelqu'un parle de "cyberguerre", les parties impliquées ne sont nullement en "guerre". Il y a eu des opérations d'espionnage, de blocage, de déstabilisation, d'infiltration, des manifestations en ligne, des piratages de données personnelles, mais, à l'exception de l'invasion de la Géorgie par la Russie, qui avait été précédée par des "cyber-attaques", on n'a pas encore jamais réellement assisté à une "cyberguerre" avec des troupes au sol, des avions en l'air, des tirs d'artilleries et puis des morts.
Le terme de "cyberguerre" ne devrait être utilisé que lorsqu'il y a bel et bien une "guerre", pas quand des Anonymous bloquent l'accès aux sites web d'entités privées ou gouvernementales, révèlent les données personnelles de leurs clients ou employés, ni quand des pirates informatiques changent la page d'accueil d'un site web.
En résumé : pas de bombes, ni de balles, alors pas de "cyberguerre". Sauf à être une "cyberbuse" (ou "cybergogo", ou "cybernigaud", ou "cyberneuneu" entre autres synonymes, la rédaction d'OWNI n'ayant pas encore tranché).