L’entente cordiale des telecoms européens
[Lu sur The Financial Times]
Entre la Commission européenne et les opérateurs téléphoniques, la relation n'est plus au beau fixe. Selon le Financial Times, Bruxelles redouterait même une entente entre cinq gros poissons du secteurs : France Télécom, Deutsche Telekom, Vodafone, Telefonica et Telecom Italia. La Commission aurait envoyé un "questionnaire" afin d'obtenir plus d'informations sur des réunions concernant ces géants des télécoms. Une procédure qui peut éventuellement aboutir à une enquête formelle.
Déjà surnommées "E5", ces rencontres auraient été initiées par Stéphane Richard, le patron de France Telecom. Objectif : parler des sujets qui titillent les telco, tels que l'explosion du volume des données sur mobile ou la montée en puissance des Google et autres Facebook, accusés de profiter des réseaux sans les financier pour autant.
Le premier rendez-vous aurait eu lieu en octobre 2010. Pour n'éveiller aucun soupçon de collusion, notamment du côté des autorités européennes, chaque réunion comptait la présence d'un avocat, et faisait l'objet d'un compte-rendu, soigneusement transmis à Bruxelles. La commissaire européenne en charge des questions numériques, Neelie Kroes, a d'ailleurs été au courant de l'existence de ce club et de ses objectifs, avance le Financial Times.
De même il y a un an, elle chargeait une quarantaine d’industriels du numérique, dont Steve Jobs et Xavier Niel, de réfléchir à des “propositions concrètes” pour “relever le défi de l’investissement en bande-passante”. Une mission chapeautée par… Ben Verwaayen, Jean-Bernard Levy et René Obermann. Soit les PDG respectifs d’Alcatel-Lucent, de Vivendi (Cegetel-SFR) et de Deutsche Telecom.
Une entente cordiale semble-t-il révolue ; les opérateurs reprochant aux régulateurs d'exiger des réseaux fixe et mobile de dernière génération en Europe, sans toutefois donner de contreparties à leurs investissements. Comme l'indique le Financial Times :
Entre la Commission européenne et les opérateurs téléphoniques, la relation n'est plus au beau fixe. Selon le Financial Times, Bruxelles redouterait même une entente entre cinq gros poissons du secteurs : France Télécom, Deutsche Telekom, Vodafone, Telefonica et Telecom Italia. La Commission aurait envoyé un "questionnaire" afin d'obtenir plus d'informations sur des réunions concernant ces géants des télécoms. Une procédure qui peut éventuellement aboutir à une enquête formelle.
Déjà surnommées "E5", ces rencontres auraient été initiées par Stéphane Richard, le patron de France Telecom. Objectif : parler des sujets qui titillent les telco, tels que l'explosion du volume des données sur mobile ou la montée en puissance des Google et autres Facebook, accusés de profiter des réseaux sans les financier pour autant.
Le premier rendez-vous aurait eu lieu en octobre 2010. Pour n'éveiller aucun soupçon de collusion, notamment du côté des autorités européennes, chaque réunion comptait la présence d'un avocat, et faisait l'objet d'un compte-rendu, soigneusement transmis à Bruxelles. La commissaire européenne en charge des questions numériques, Neelie Kroes, a d'ailleurs été au courant de l'existence de ce club et de ses objectifs, avance le Financial Times.
De même il y a un an, elle chargeait une quarantaine d’industriels du numérique, dont Steve Jobs et Xavier Niel, de réfléchir à des “propositions concrètes” pour “relever le défi de l’investissement en bande-passante”. Une mission chapeautée par… Ben Verwaayen, Jean-Bernard Levy et René Obermann. Soit les PDG respectifs d’Alcatel-Lucent, de Vivendi (Cegetel-SFR) et de Deutsche Telecom.
Une entente cordiale semble-t-il révolue ; les opérateurs reprochant aux régulateurs d'exiger des réseaux fixe et mobile de dernière génération en Europe, sans toutefois donner de contreparties à leurs investissements. Comme l'indique le Financial Times :
Les directeurs des groupes affirment qu'ils ont besoin de générer un profit décent afin de pouvoir investir dans des réseaux mobile et fixe très haut débit étant donné qu'il n'est pas certain que l'investissement dans ces zones génère un retour pour les actionnaires.